Drouin.
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enfants dont le plus âgé n'avait pas treize ans. Cet ouvrage obtint un grand succès. A la foire Saint-Germain de 1736, Drouin était encore attaché à l'Opéra-Comique et il avait un rôle dans le Gage touché, opéra comique en un acte, de Panard, représenté le 18 mars de cette année. C'est dans cette pièce qu'il chantait un couplet relatif aux femmes et ainsi conçu :
Une longue et pénible étude Ne peut nous donner l'habitude De leur agréable jargon. Ce flècle en efprit nous furpaffe Et l'on compte fur le Parnafle Neuf mufes pour un Apollon.
(Dictionnaire det Thèdtrctt II, 344 ; HI, 3, 493.)
D ROUIN, fils aîné du précédent, acteur de l'Opéra-Comique, y joua, à la foire Saint-Laurent de 1731, --ans -a Nièce vengée, ou la Double Surprise. Il donna ensuite des représentations en province et débuta en 1744 à -a Comédie-Française, où il fut reçu.
(Dictionnaire des Thcdtrcit II, 34s»)
D ROUIN. (Antony), frère du précédent, acteur de l'Opéra-Comique, jouait le rôle de Crispin dans la Répétition inter­rompue, opéra comique en un acte, avec un prologue, par Panard et Favart, représenté le 6 août 1735.
(Dictionnaire det The'dtret, II, 345 j IV, 433.)
D ROUIN (MUc), sœur des deux précédents, actrice de l'Opéra-Comique, y jouait, à la foire Saint-Laurent de 1735, -e r°-e de Melpomène dans la Répétition interrompue, opéra comique en . un acte, avec prologue, par Panard et Favart.
(Dictionnaire des Thèàtrest II, 345 ; IV, 433.)